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20 avril 2005

Les minenwerfers du Choléra...

Depuis le 14 avril 1915, les hommes du 74e R.I. prennent progressivement possession de leur nouveau secteur, dénommé Miette – Choléra. La vie qu’ils mènent ici ne diffère pas tellement de celle qu’ils ont vécue, les mois précédents, dans le secteur Thil – Chauffour. Garde des tranchées et patrouilles…

Une nouveauté cependant à noter que nous relate Charles Toussaint dans ses souvenirs (1) :

« Nous allions aussi faire la détestable connaissance de bombes allemandes que certains nommaient des seaux à charbon alors que d’autres, plus poétiques, les appelaient les femmes saoules en raison de leur comportement aérien. Par chance, on pouvait en suivre le trajet assez court entre le départ et l’arrivée ».

Le capitaine Lanquetot (2), lui aussi, se souvient des minenwerfers du Choléra :

« Malgré les canons-revolvers qui, de la cote 108, prenaient à revers les tranchées de la Miette et du Choléra, malgré les torpilles dont les trajectoires de femme ivres abattaient les dernières frondaisons de bois de la Mine, malgré tout, le séjour dans le secteur de Berry-au-Bac était paradisiaque »

On peut bien sûr s’étonner de cette conclusion, mais il faut la replacer dans son contexte : après Berry-au-Bac, le 74e R.I. allait connaître le hachoir de Neuville-Saint-Vaast… Aussi, les misères de Berry-au-Bac font bien pâle figure à côté de celles qu’allaient endurer Lanquetot et les hommes du 74e dès la fin mai 1915…

(1) Charles Toussaint, « Petites histoires d’un glorieux régiment », Imp. Binesse, 1973, p. 64.

(2) François Chevennes (pseudonyme de Jacques Lanquetot), « Un capitaine de vingt ans », G. de Gigord Editeur, 1935, p. 108.

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