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2 avril 2008

Fernand Yon : le « Père la Classe »

YONPORTRAIT

A la fin de l’année dernière, j’ai eu le plaisir d’être contacté par Jean-Claude dont le grand-père, Fernand Yon, fit toute la campagne au 74e R.I. Jean-Claude a gardé des souvenirs très précis des diners familiaux de son enfance, au cours lesquels son grand-père revenait parfois sur quelques anecdotes du temps de « sa » guerre.

Fernand avait le verbe facile et, d’après son petit-fils, était ce que l’on appelle un « bon vivant » ; il aimait raconter et le faisait avec humour et générosité. A tel point que Jean-Claude, aujourd’hui encore, se souvient, à la virgule et à l’intonation près, de quelques-unes de ces tirades dominicales !!

Il a eu la gentillesse de nous transmettre cette mémoire. Fernand n’a pas tenu de carnet de route. Heureusement, l’attention et la mémoire de Jean-Claude, alors petit garçon sans doute captivé par la bonhommie de son grand-père, est le dépositaire involontaire de ces souvenirs, et il nous permet, aujourd’hui, de faire connaissance avec Fernand Yon, clairon aux 1ère et 9e Cie du 74e R.I., au travers de quelques anecdotes qu’il a accepté de partager ici.

Alors, plutôt que de paraphraser maladroitement Jean-Claude, je vais tout simplement lui laisser la parole dans les prochains messages déposés sur le blog ; on y retrouvera avec plaisir la saveur des propos de Fernand, son grand-père ! Merci encore Jean-Claude !

Mais avant, permettez-moi de vous présenter brièvement Fernand Yon, surnommé le « Père la Classe » par ses camarades. A défaut d’une photo contemporaine à la guerre, le voici, ci-dessus, en 1956, âgé alors de 66 ans. Né en 1893 à Lillebonne, il était de la classe 13 et partit dès le 2 août 1914 avec le 74e R.I sur la frontière belge.

Après la guerre et trois blessures, « il a fait sa carrière à la SNCF comme roulant – d’abord comme chauffeur et ensuite comme mécanicien... vapeur, sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre, rapide voyageurs. Son dépôt était le dépôt SNCF de Sotteville-lès-Rouen et, mauvais hasard de la vie, il fut accidenté du travail et mutilé d’une jambe à l’âge de 36 ans... et termina sa carrière à 55 ans, comme c’était la règle, comme responsable de la cantine du dépôt, toujours à Rouen. »

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Commentaires
Y
Un très grand merci à l'hommage que vous rendez à mon cher Grand -Père qui était un homme simple bon travailleur courageux et toujours chaleureux avec tout son entourage....<br /> J'espère qu'à travers les diverses anecdotes les descendants de nos millions de grands-parents disparus pendant cet énorme conflit...continuerons de perpétrer le souvenir sans aucune animosité envers qui que se soit et surtout dans la dignité du respect de l'autre....pour les jeunes générations...<br /> Plus jamais ça et rester dignes en toutes circonstances en l'honneur de nos ainés.<br /> Félicitations pour la rédaction la tonalité et l' excellente qualité de votre texte.....chose que je suis incapable de réaliser personnellement merci encore et bon courage pour la suite de votre travail<br /> Jean-Claude Yon
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